Le poids invisible des héritages familiaux

« Nous sommes la génération qui arrête de transmettre la douleur. »

Nous croyons souvent être seuls responsables de nos blocages, de nos peurs, de nos schémas de vie. Pourtant, nombre d’entre eux prennent racine dans l’histoire de ceux qui nous ont précédés.

Des traumatismes enfouis, des secrets de famille, des sacrifices répétés se transmettent silencieusement. On les porte dans nos relations, nos choix, parfois jusque dans notre corps.

Travailler sur ces héritages, ce n’est pas accuser nos ancêtres. C’est reconnaître que leur vécu a laissé une empreinte et choisir en conscience de ne pas répéter l’histoire. Dire « je rends ce qui n’est pas à moi » n’est pas une fuite, c’est une libération.

Je suis convaincue que les générations d’aujourd’hui portent une mission particulière :

celle de mettre en lumière ce qui était caché et de transformer ce qui demandait à être guéri. Car désormais, nous avons accès à une conscience collective élargie, mais aussi aux apports de l’épigénétique qui confirment scientifiquement ce que la thérapie pressentait depuis longtemps : nos vécus s’impriment et se transmettent.

C’est dans cette dynamique que je poursuis aujourd’hui une formation en constellations familiales. Cet outil thérapeutique puissant permet de rendre visibles ces liens invisibles, de dénouer ce qui se rejoue à travers nous, et d’ouvrir un nouvel espace de liberté.

Et si notre véritable liberté consistait à transformer cet héritage pour ne transmettre que ce qui nourrit la vie ?

Sandy Surace Domenech

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