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Et si l’égoïsme sain était une nécessité pour mieux vivre

Date de publication : 26/03/2025

Et si l’égoïsme sain était une nécessité pour mieux vivre

On associe souvent le mot "égoïsme" à l’égo, à l’indifférence, à une forme d’individualisme froid. Pourtant, il existe un égoïsme sain, fondamental pour se préserver, se respecter, et s’épanouir. Il ne s’agit pas de se couper des autres, mais de se choisir avec conscience.

Se choisir n’est pas exclure les autres
Dire “non” sans s’excuser. Se reposer sans culpabilité. Écouter son corps quand il est fatigué. Toutes ces actions sont des expressions concrètes d’un amour de soi trop souvent négligé. Ce n’est pas refuser d’aimer les autres, mais refuser de s’oublier en les aimant.

L’égoïsme sain, c’est la capacité à poser ses limites, à reconnaître ce qui nous épuise, ce qui ne nous nourrit plus. C’est sortir du rôle du sauveur, du parfait, du "toujours disponible", pour revenir à soi et à ses besoins fondamentaux.

Une nécessité, pas un luxe
Se prioriser n’est pas une option, c’est une nécessité existentielle. Trop de burn-outs, de ruptures douloureuses, de malaises profonds naissent d’une absence de soi à soi. De cette habitude d’être là pour tout le monde sauf pour soi.

Quand on commence à s’écouter avec tendresse, à se traiter comme on traiterait un être aimé, on s’aligne. Le poids intérieur s’allège. La validation extérieure devient moins cruciale, car on se suffit davantage.

Se respecter, c’est s’aimer
L’égoïsme sain invite à un amour lucide de soi, fait de douceur, de fermeté et de pardon. Il permet d’arrêter de quémander de l’attention ou de l’amour dans des lieux ou auprès de personnes incapables de répondre à nos besoins.

C’est aussi un acte de maturité émotionnelle : comprendre que l’on ne peut donner que ce que l’on possède. Et que pour aimer vraiment, il faut déjà être habité par soi-même.

En conclusion
Prendre soin de soi n’est pas une faiblesse, c’est une force. S’aimer, se choisir, poser ses limites, ce n’est pas être égoïste. C’est être vivant. Et parfois, la guérison commence exactement là : au moment où tu te choisis, sans excuses.

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