Parlons vrai : Une thérapie peut-elle vraiment changer les choses ?

En séance, cette question revient souvent, parfois en filigrane, parfois frontalement :
“Est-ce que la thérapie va vraiment m’aider ? Est-ce que quelque chose peut changer pour moi ?”
C’est une question essentielle, légitime, et je vous propose d’y répondre sans détour.

La psychothérapie n’est pas une formule magique, ni une solution instantanée. C’est un cheminement, un espace où se tissent progressivement les fils d’un mieux-être durable. Pour que ce chemin soit fécond, plusieurs facteurs clés entrent en jeu – que je vais vous partager ici, avec sincérité et expérience.

Une alliance solide entre vous et votre psychopraticien

Le cœur d’un suivi thérapeutique réussi, c’est la qualité de la relation que vous créez avec votre psychopraticien. Ce lien de confiance, qu’on appelle l’alliance thérapeutique, est fondamental. Vous devez vous sentir libre d’être vous-même, sans jugement. Vous devez pouvoir parler, mais aussi parfois… ne pas parler, hésiter, vous protéger. Et tout cela doit être accueilli avec respect.

=> Je vous le dis souvent : si vous ne vous sentez pas à l’aise, vous avez le droit de changer de professionnel. Il est essentiel de trouver la personne avec qui “ça passe”. C’est votre inconscient qui le sait mieux que quiconque.

Une implication sincère de votre part

Vous êtes au cœur du processus. La thérapie fonctionne dans la mesure où vous vous engagez activement dans votre propre cheminement.

Cela signifie :
- Être prêt(e) à explorer vos émotions, vos comportements, même si c’est inconfortable.

- Venir aux séances avec régularité

- Mettre en pratique, entre deux séances, les outils, réflexions, ou exercices proposés

=> En thérapie, il y a deux axes : celui de l’analyse (regarder le passé, comprendre ce qui bloque), et celui de l’action (mettre en place de nouveaux comportements au quotidien). C’est cette double dynamique qui crée le changement.

Un cadre thérapeutique sécurisant

Un espace thérapeutique doit être :

+ Sûr (confidentiel, calme, rassurant)

+ Clair (avec des règles posées dès le départ : rythme, durée, annulations…)

+ Adapté à vous

=> Chaque psychopraticien a son cadre, mais l’objectif est toujours le même : créer un environnement de confiance pour que vous puissiez avancer, à votre rythme, sans pression.

Une approche intégrative, pensée pour vous

Je propose une approche intégrative. Cela signifie que j’adapte mes outils en fonction de ce que vous vivez. Nous sommes des êtres complexes – mentaux, émotionnels, corporels – et je crois profondément qu’il est utile d’agir à plusieurs niveaux pour que le changement soit profond et durable.

=> J’utilise différents outils selon les besoins : hypnose, art-thérapie, PNL, approche transgénérationnelle, exercices corporels, TCC… C’est une boîte à outils vivante que j’ouvre en fonction de vos problématiques, avec vous.

Favoriser un déclic libérateur

Un moment-clé de toute thérapie, c’est le déclic. Cette prise de conscience soudaine, souvent inattendue, qui change votre regard. Ce n’est pas un moment spectaculaire, mais souvent un glissement subtil, une compréhension nouvelle, une émotion libérée. C’est ce qui permet de dire : “Ah, je comprends… je peux faire autrement.”

=> Ce déclic ne peut pas être forcé. Il vient quand il est prêt. Mais il est souvent précédé d’un travail de fond, d’une préparation intérieure. Mon rôle, en tant que psychopraticienne, est de favoriser ces moments d’ouverture.

Accepter d’explorer l’inconfort

“Ce que vous ne voulez pas ressentir vous enferme. Ce que vous accueillez vous libère.”

Changer, c’est parfois traverser des zones d’inconfort : des souvenirs douloureux, des émotions fortes, des vérités que l’on préférait éviter. Mais vous n’êtes pas seul(e) dans ce processus.

=> Au cabinet, vous avez toujours le droit de dire non, de faire une pause, de revenir plus tard sur un sujet. Votre rythme est respecté. Et même quand vous ne répondez pas, cela dit quelque chose. Tout est matière à compréhension.

Des outils concrets, au-delà des mots

Tout ne passe pas par le verbal. C’est pourquoi j’intègre des outils créatifs et corporels pour faciliter l’expression, surtout en cas de blocages ou avec les enfants, les ados… mais aussi avec les adultes.

=> Que ce soit par l’écriture, le dessin, les objets symboliques, la respiration, ou la mise en mouvement, ces supports permettent de contourner les freins du mental et d’accéder à des ressources plus profondes.

En thérapie de couple ou familiale, ces outils peuvent aussi réactiver le lien, ouvrir le dialogue et faire émerger une communication nouvelle.

La question du temps : combien de séances faut-il ?

La fameuse question revient souvent… et la réponse, c’est : ça dépend.

=>Ce qui compte d’abord, c’est votre objectif : souhaitez-vous un simple soutien moral dans une période difficile ? Une transformation plus en profondeur ? La réponse influencera le type de thérapie et la durée.

Il peut s’agir :

- D’un travail ponctuel (1 à 5 séances)

- D’un accompagnement de plusieurs mois

- D’une thérapie plus longue, en profondeur, avec un rythme adapté

=> Je vous propose souvent de faire un petit bilan au bout de 5 et/ou 10 séances : qu’est-ce qui a changé en vous depuis le début ? Cela permet de mesurer l’évolution et de réajuster si besoin.

En résumé : oui, une thérapie peut changer les choses – si certaines conditions sont réunies.
Ce qui fait vraiment la différence :
- Une relation sincère avec votre psychopraticien
- Votre engagement personnel
- Une méthode qui vous correspond
- Un cadre qui vous permet d’exister pleinement
- Le courage d’explorer vos zones d’ombre, et la confiance qu’au bout… il y a la lumière.

“Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne cherchez pas de refuge ailleurs qu’en vous-même.”
– Bouddha

Au plaisir de vous accompagner sur ce chemin,
Sandy Surace Domenech
Psychoanalyste clinicienne – Approche intégrative et créative
www.sandy-psy.fr